Al Bawaba
2/10/2015

Maintenant que le monde s’est rallié à notre cote après une période marquée par l’indifférence et les manœuvres, nous devons nous attaquer à une question urgente, à savoir notre situation économique et sociale.

Permettez-moi de vous dire que notre société manque d’esprit de coopération et d’un travail coopératif productif. Elle manque également de discipline dans de nombreux domaines, des difficultés de circulation au ramassage des ordures, autre problème désolant. Cet élément a donné une image de l’Egypte différente de ce qu’elle était il y a des années. Ceux qui vont se promener dans les rues et les places du Caire aujourd’hui, et surtout dans les espaces publics seront choqués de l’actuel degré de pagaille. Les Egyptiens ont perdu le sentiment d’urgence par rapport à la propreté, ils ont oublié combien c’est important et que nous apprenions que « la propreté est un article de foi ».

Et comment nous réconcilier avec nous-mêmes en ce qui concerne le harcèlement sexuel ? C’est un acte qui perturbe et porte atteinte à la dignité de toutes les femmes, jeunes et âgées. Y faire face requiert une main de fer de la part des agents des forces de l’ordre et une dissuasion sévère.

Nous voulons que notre société coopère dans les questions relatives au respect du droit. Il devrait y avoir un consentement général des citoyens à respecter la loi, d’en faire une part intégrante de leur comportement social. Cela devrait être considéré comme une forme d’obligation constitutionnelle, une moralité à laquelle nous devons adherer. Désobéir à la loi est un piège qui permet à la pagaille de s’infiltrer dans notre vie.

traduit d’Al Bawaba