Hommage à ceux qui ont dégagé la Place de la Libération (Tahrir)

29/9/2012

Il a été prouvé que beaucoup de ceux qui ont participé aux manifestations irresponsables qui ont eu lieu ces derniers jours n’ont rien à voir, ni de prés ni de loin, avec l’idée de défendre le Prophète Mahomet, dans la mesure où la plupart étaient en fait des voyous et mercenaires payés pour perpétrer des actes de vandalisme.

Dans l’un de mes articles, j’avais lancé un appel au Ministre de l’Intérieur, le Général Ahmed Gamal El Din- bien connu pour ses compétences en matière des affaires criminelles de sécurité – afin qu’il « libère » la place de la Libération (Tahrir). Bien qu’il ait déclaré, au moment de son entrée en fonction, qu’il était possible d’évacuer en quelques heures les places, comme la Place de la Libération (Tahrir) de ces voyous, il voulait néanmoins qu’une telle décision soit prise en plein accord avec toutes les tendances politiques.

Et en effet, les forces de la sécurité centrale et les forces de police se sont opposées à ces criminels autour de l’Ambassade des Etats-Unis, de façon à éviter que l’Egypte ne connaisse la même tragédie que celle vécue par la Libye, et qui a abouti à l’assassinat, à Benghazi le 11 septembre, de l’Ambassadeur américain Christopher Stevens, l’homme qui a été l’un des premiers à avoir soutenu la révolution libyenne, et dont la réputation et l’expérience étaient hautement appréciées dans la plupart des pays arabes où il avait été en poste. Ainsi, les hommes de la sécurité ont prouvé que l’Egypte n’est pas, et ne connaitra pas le même sort que la Libye.

Samedi, 15 septembre, la police et les forces de la Sécurité centrale, de même que les policiers du Gouvernorat du Caire, ont effectivement évacué la place Tahrir des vendeurs itinérants qui portaient atteinte au gagne-pain des commerçants dont les magasins se trouvaient dans les rues adjacentes à la place Tahrir. Dégager la Place Tahrir, c’était également mettre fin au chaos et à toute action portant atteinte à la loi et à l’ordre. Une nouvelle fois, le Général Gamal El Din et le Gouverneur du Caire, méritent toute notre appréciation.

traduit d’Al Ahram

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